Sinaï 2021

 C'est notre 5eme séjour à Dabab (Sinaï Sud) et plus précisement à "Tropitel Oasis", un hôtel éloigné du centre ville, et dans lequel nous nous sentons chez nous. Chaque séjour est légèrement plus long que le précédent, cette année, un peu plus de 4 semaines, et le temps passe trop rapidement.

Le gros de nos occupations, admirer les fonds marins, redécouvrir le désert et flaner de temps à autres dans cette bourgade de Dahab, pleine de charme.

A cette époque de l'année, octobre-novembre, le soleil se couche tôt, 17h. La température est de rêve, 28 à 30º, celle de l'eau 25-26º.

 

 

 




 

Si l'hôtel n'a guère changé, les abords oui. De nouvelles constructions voient le jour, exclusivement des hôtels, et l'accés au Blue-Hôle est devenu payant.



Trés régulièrement nous nous y rendons à pied, 4 km le long du littoral désertique. Nous y avons nos habitudes: Nous laissons nos affaires dans un bar bédouin fort agréable où nous sirotons un Coca entre 2 bains. Au Blue-hôle, c'est trés animé entre les plongeurs bouteille, les apnéïstes et les snorkelistes, c'est un défilé permanent.





Il faut dire que le spot est des plus agréable, des milliers de poissons multicolores nous accompagnent et nous emerveillent.

Le récif frangeant de notre hôtel n'est pas en reste. Une moyenne de 2 à 3 immersions de 1h 30, nous permet  de découvrir de nouvelles espèces qu'il faudra ensuite identifier. Notre collection photo s'agrandit, quelques 130 espèces à ce jour.

  

 

Perroquet bicolore

 

Perroquet brûlé

Perroquet moiré

Baliste bleu

Baliste bleu

Baliste striè

Baliste Picasso arabe

Chirurgien d'Arabie

Chirurgien voile indien

Poisson coffre jaune

Poisson coffre jaune

Girelle clown mâle

Girelle clown femelle

Labre à franges mâle


Identification de quelques poissons rencontrés à Dahab au cours de ce voyage.

 

 

 

Les spots ne manquent pas, près de l'hôtel, le Canyon et sa lagune, direction Dahab, dans le village d'Asala, Ed Garden, une plateforme herbeuse convoitée par des espèces approprièes, et à 15 km, un autre spot interessant, Three pools.

Asala.

De l'autre côté du Golfe d'Aquaba, l'Arabie Saudite
Ed garden- Asala

Three Pools

Comme à l'habitude, une escapade dans le désert s'impose. Nous contactons notre ami Hemid qui nous invite à prendre un thé, chez lui à Asala. La communication en anglais n'est pas aisée mais il nous connaìt et nous lui faisons confiance pour l'organisation d'une escapde de deux jours dans le désert.

Et il contacte Ibrahim qui se chargera de nous faire découvrir ou re-découvrir sa zone prés du hameau de Gazhala, sur la route qui conduit à Sainte Catherine.

C'est dans son " Restop en construccion" qu'il nous reçoit,un "Restop" qui sera terminé le lendemain et dont nous inaugurerons les couffins, en compagnie de son fils, un de ses frères et un neveu.

 


L'endroit est idéal, á l'ombre d'un rocher, au pied d'un des vestiges de la guerre du Kipour où l'Egypte espérait reconquérir le Sinaí passé aux mains d'Israël lors de la guerre des 6 jours en 1967. Finalement, les accords de Camp David permettront à l'Egypte de récupérer le Sinaï en 1982.


La guerre du Kipour, 40 ans déjà, soit le mème âge que la vielle Jeep 4x4 d'Ibrahim dépourvue de plaques, á l'embrayage défaillant et aux freins inexistants (mais à quoi bon sur le sable). Par contre, la plateforme arrière, rembourée de nombreux matelas et vieilles couvertures, s'avère idéale pour profiter au maximum des paysages qui défileront devant nos yeux. Ibrahim est un artiste au volant !




 

 

Lors de nos expéditions antérieures Ibrahim nous a conduit dans de nombreux canyons (Colored canyon, White canyon, Dobled canyon, Closed canyon, Lau lau canyon et j'en oublie..) Lors de cette expédition, c'est Masala canyon que nous découvrirons. Facile d'accés, il offre cependant de superbes bas-reliefs ocres et rougeoyants scultés par l'érosion.








Les paysages défilent sous nos yeux les couleurs changent et contrastent avec le blanc du sable.




Aprés une courte halte restauration à Ain Koudra Oasis nous continuons notre route en direction du bivouac. C'est un endroit que j'ai découvert il ya 3 ans et dans lequel j'ai manifesté mon intention de passer la nuit á la belle-étoile.


 
Ain Kudra Oasis

 Nous voilà arrivés dans cet endroit de rêve connu comme "Masala-Top"


Et sans tarder, nous pofitons des dernières lueurs du jour, un coucher de soleil dans le désert, c'est pas rien !!




Nous passerons la nuit, abrités d'une légère brise, par la vielle jeep, judicieusement garée.


Aprés une nuit sous un ciel, criblé d'étoiles, et bercés par le chant de quelques vols de grues, en migration vers le delta du Nil je suppose, nous nous réveillons aux premières lueurs du jour, afin d'explorer les environs.

 

 



 

 


A 8 h, nous reveillons Ibrahim, caché sous les couvertures, et c'est le petit-déjeuner "Bédouin".

Içi, on prend conscience de la vie de ce peuple.

Le temps ne compte pas. Il faut bien 3/4 d'heure pour allumer le feu et chauffer l'eau du thè. Et pourtant, ce sont des experts qui dominent la qualite des herbes et brindilles qui brûlent bien, qui savent, à l'aide de 3 pierres, bien protèger la flamme. Les quelques braises de la veille, en sommeil sous le sable, sont ravivèes.

Dés que la bonne température de l'eau est atteinte, on s'empresse d'étouffer le feu afin de récupérer quelques branchages qui serviront plus tard. La chaleur de la cendre est suffisante pour maintenir la température.

Aurions nous cette patience?

On branche la bouilloire, et c'est prêt en 5 minutes !




 Nous reprenons notre route.  Ibrahim fait halte à Maku puis  Maktuo pour nous montrer des hieroglyphes sculptés dans la roche par les pélerins en route vers Sainte Catherine, Monastère orthodoxe, un des plus anciens au monde encore en activité.

 

 

 

 Puis on arrive sur le plateau rocheux de Hdhabat Chajaj, parsemé d'énigmatiques tombes circulaires de l'âge de bronze, les "Nawamis".

 



Dans un hameau voisin, nous récuperons Josef, un gamin d'une dizaine d'années qui nous accompagnera un moment. Alors qu'Ibrahim se chargera de préparer le repas, c'est lui qui se chargera de nous faire découvrir le massif montagneux de Matamir.

 


 






Escapade dans le désert avec Ibrahim

 


Symphonie des formes et couleurs dans les canyons.


 

C’est avec Hemid que nous irons passer une autre nuit étoilée, dans la réserve naturelle de Nabq, un parc national de 600 km2 ou l’on peut voir un paysage de mangroves, donc un paradis pour les oiseaux.


 

Autre havre de paix, ici, en bordure du littoral. De sommaires cabanes construites au ras de l’eau, des kilomètres de sable et en toile de fond le massif montagneux.

 





Quelques pêcheurs à pied utilisant des filets qu'ils lancent vivent ici. Les femmes parcourent le platrier, à la recherche de bénitiers, ces bivalves comestibles qui se mangent comme des huîtres.

 

 Inutile de préciser ce que l'on mange ici, et Hemid, en excellent cuisinier, nous prépare un assortiment de poissons frais au riz.

 


Nous nous rèunissons dans la salle-à manger / chambre où nous passerons la nuit.



Une courte ballade pour profiter des dernieres lueurs du jour.










 

Et, au petit-matin....



L'Arabie Saoudite et à portée de fusil.




Notre voyage prend fin, une dernière halte avant de rejoindre l'aéroport et remercier notre ami.


 En famille:













Avec les Mexicains (Père et fille)

Avec Hemid
Ahmed, aux petits soins avec nous.

Avec Jusef
Conduite jeep Ibrahim


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