De nombreux sentiers pédestres sont possibles dans la zone. Un des plus spectaculaires "Roques Garcia avec pour toile de fond "le Teide"
Depuis le "Chinyero" (Santaigo del Teide) la vue est imprenable. D'un côté, encore et toujours le " Teide" et de l'autre l'île voisine de " La Gomera" le tout dans un paysage de laves qui ne rend pas la progression facile. Au printemps, les amendiers en fleurs sont de la fête.
C'est aussi de Santiago del Teide q'une route impressionante nous conduit à Masca dont les maisonnettes du hameau s'alignent sur les crêtes des montagnes. Masca, un hameau perdu dans un autre massif incontournable, le Teno. Les lacets sont impressionants mais la paysage vaut franchement l'effort de la conduite.
Descendre vers Buenavista n'est pas de tout repos, mais ce qui nous attend vaut le détour. Nous nous dirigeons vers la pointe du Teno, au nord ouest de l'île, un endroit encore peu fréquenté et trés sauvage.
Tout en bas, Roque de las Bodegas
Et non loin de là le " Punta del Hidalgo"
Bien que ce soit une île aux dimensions réduites, prétendre la découvrir en une semaine semble utopique, surtout si l'on veut profiter de ce continent miniature, avec un éventail de paysages très peu ordinaires, une raison pour laquelle l’UNESCO a décidé de donner à l’île le titre de Réserve de la Biosphère.
Dans l’ensemble, on peut considérer que Gran Canaria est un grand massif qui s’élève de l’altitude zéro jusqu’à 1949 mètres d’altitude pour le Pico de Las Nieves.
Il en résulte des routes trés étroites, sinueuses et pittoresques qui n'en finissent pas de monter en dépassant de charmant petits villages blancs.
Un nouveau paysage chaque jour
En approchant du centre montagneux de la Grande Canarie, on en peut être qu’admiratif, devant la vue remarquable du spectaculaire massif central et de ses pics élevés, que l'on peut déjà déjà voir de loin.
Le rocher Nublo est considéré comme l'un des rochers naturels les plus grands du monde. D'une signification spéciale pour les habitants de l'île, ce rocher d'origine volcanique s'élève à une altitude de quatre-vingts mètres de sa base et 1 813 mètres au dessus du niveau de la mer. Ancien lieu de culte pour les aborigènes, tout son environnement a été déclaré espace naturel protégé en 1987 .Sa présence considérable est dépassée en hauteur par le pic de Las Nieves, avec 1 949 mètres, lieu le plus haut de Gran Canaria.
Par temps clair, une vue panoramique à couper le souffle et au lointain l'ìle de Tenerife et son point culminant, le Teide.
En plein centre de la caldera de Tejeda le Roque Bentayga, culminant à 1 412 m lui aussi considéré comme lieu saint par les premiers habitants des Canaries, les Guanches, qui ont laissé de nombreuses inscriptions, sites de cérémonie et greniers dans cette région.
Degolla de Becera |
Retour vers la côte sud, vers le village de La Aldea de San Nicolas et sa plage dominée par les hautes falaises.
En route vers le magifique port de Mogan, comment ne pas rester en extase devant le phénomène naturel de La Fuente de los Azulejos , une grandiose paroi rocheuse dont les couleurs vont du rouge foncé au bleu-vert en passant par plusieurs tons de jaunes.
Port de Mogan
Le front de mer, une station de vacances construite de toutes pièces, avec des maisons colorées dans le style méditerranéen qui donnent sur des allées étroites bordées de petits jardins et de bacs à fleurs, avec, principalement, des bougainvilliers de différentes couleurs. C’est le Saint-Tropez grand-canarien !
Non loin de là un autre paysage à couper le souffle: Les dunes de Maspalomas. Quel spectacle; une bande de sable imposante et infinie, balayée par le vent qui modèle le paysage à chaque instant.
Perdus
au milieu d'un désert on a envie de tout photographier, les textures,
les formes et les pallettes de couleur offertes par le soleil couchant.
On se sent très petit.
Les ciels de Maspalomas
Un autre spectacle naturel à ne pas manquer, prés du village d'Arinaga
Les vallées et les gorges dominent l’intérieur des terres, qui abrite des villages perdus, des lacs des restes de la civilisation Guanche et une végétation inimaginable.
Mirador El Guate / Barranco Tijarana |
Mirador La Sorrueda / Barranco de Tijarana |
La Nécropole de Arteara (San Bartolomé de Tirajana) est un site funéraire préhistorique composé de plus d’un millier de structures tumulaires. Il occupe un territoire de deux kilomètres de long et un de large.
Degollada de la Yegua / Barranco de Fataga |
Le barranco de Guadayèque une vallée spectaculaire couverte de végétation autochtone et mise en valeur au printemps par la multitude d'amandiers en fleurs.
Cette vallée, qui pendant la préhistoire était la plus peuplée de l'île, est le site de l’un des cimetières préhistoriques les plus importants, où les défunts étaient enterrés dans des grottes inaccessibles.
La route nous conduit à travers le ravin jusqu'au village de La Montaña et ses maisons taillées dans la roche.
De là, un sentier de sept kilomètres nous mène jusqu'à la caldera volcanique de Los Marteles.
Quelques jolis villages aussi
Une route difficile, mais magnifique, vous conduit au village d’Artenara qui, avec une altitude de 1 270 m, est le village le plus élevé de l'île et aussi l'un des plus anciens. Accroché sur la pente de la montagne, cet étrange village est sans doute le plus spectaculaire de l’île, avec de nombreuses maisons construites dans la roche solide de grottes de l’époque préhistorique.
"Es una tremenda conmoción de las entrañas de la tierra; parece todo una tempestad petrificada, pero una tempestad de fuego, de lava, más que de agua.” / Miguel de Unamuno |
Agüimes est une perle à ne pas manquer. Les maisons de la vieille ville, crépies dans des tons colorés, des statues qui surgissent à chaque coin de rue font que l'endroit est merveilleusement attachant.
Teror est devenu la capitale religieuse de l’île. Un grand nombre de pèlerins viennent ici chaque année vénérer la statue de la Virgen del Pino. À côté de la basilique, la ravissante calle Real, bordée de demeures du XVIIe s. à balcons ouvragés.
Enfin, Palma de Gran Canaria où il fait bon se promener dans les quartiers de Triana et de Vegueta avec une cathédrale aux arcades pour le moins, originales.
Lanzarote, « L’île aux volcans » est née des entrailles de la terre. Des champs de lave, des montagnes de feu, des paysages quasi lunaires, apocalyptiques, sortis du chaos et qui se parent de couleurs brunes, orangées et rosées. Rien à perte de vue si ce n’est un immense champ de lave pétrifiée et des cônes de scories qui dentellent l’horizon. Au cœur de cette étendue de sable et de volcans, étincellent de petits villages, bien conservés grâce à l’initiative du peintre-sculpteur César Manrique.
A peine attéris. Nous montons dans une voiture de location, direction nord, objectif: l'île de la Gracieuse.
Cette petite île sans un centimètre carré de goudron nous vient d’une autre époque et c’est le petit village de pêcheurs de charme, Caleta del Sebo qui nous reçoit après une courte traversée en bateau depuis Orzola.
Depuis Caleta de Sebo différentes routes pedestres nous permettent de découvrir des plages de toute beauté. Au sud-ouest de l'île la “Montaña amarilla” qui marque l'horizon nous indique la route à suivre. Les imposantes falaises de Famara de Lanzarote accompagnent nos pas.
La plage “El Salado” nous invite surtout à admirer une multitude de fossiles marins.
Un peu plus loin la plage de “Los Franceses” offre quelques “socos” qui nous abrittent du vent.
Un dernier petit effort et nous arrivons, aprés une heure de marche, à la plage de “La Cocina” bien abritée au pied le la “Montaña amarilla”. C'est une explosion de couleurs. La base de la montagne est de couleur moutarde mais le sommet est grenat. Le sable blanc de la plage contraste avec les eaux turquoises et transparentes.
Bref, une harmonie de formes et de couleurs.
Toujours au départ de Galeta del Sebo une autre piste part vers le nord entre el Mojón y Las Agujas. Elle nous conduit tout d'abord au plateau de La Mareta où quelques jardins sont aménagés. La piste descend ensuite vers la plage de “Las Conchas” et nous offre un panorama unique de la montaña Bermeja avec sa couleur rouge caractéristique et au fond, les îlots de de Montaña Clara y Alegranza.
Las Agujas |
Huerta au plateau de la Mareta |
Playa de las Conchas |
Du haut de la montaña Bermeja, le panorama est exeptionnel.
C'est avec quelque regret que nous quittons La Graciosa en direction de “l'île principale” et ses 300 cratères, une île de 845 km2 et recouverte aux ¾ avec de la lave.
Les éruptions majeures ont eu lieu pendant une durée de six ans du 1er septembre 1730 au 16 avril 1736 et ont recouvert environ 167 km2 de Lanzarote. Au regard de la quantité de lave rejetée et de la durée de ces éruptions, celles-ci figurent parmi les éruptions les plus importantes de l'histoire du volcanisme.
Champs de lave |
Tubes volcaniques |
Autre visite obligatoirement guidée, “las Montañas del Fuego” ou Timanfaya, un itinéraire en autobus connu comme la route des volcans, 14 kilomètres inoubliables qui nous conduisent dans les entrailles de la terre.
Un autre parcours volcanique de trekking, situé au centre de l'île de Lanzarote, le parcours de Caldera Blanca. Il traverse une zone de champ de cendres volcanique abondante en forme de lave qui sont le produit des éruptions ayant eu lieu entre 1730 et 1736. Les deux éléments centraux, la Caldereta et Caldera Blanca, sont nés de deux anciens cônes générés par des éruptions antérieures. Caldera Blanca est l'une des principales hauteurs des chaînes volcaniques au centre de l'île.
Le cratère de Caldera Blanca mesure 1200 mètres de diamètre(3,5 kms de circonférence), et de son sommet, la vue sur les champs de lave qui s'etendent à l'horizon est tout simplement impressionante.
Prés du village “El Golfo”, il existe une route d'accés libre mais longue et difficile qui nous permet cependant d'apprecier les immenses champs de lave et le combat compliqué d'une végétation pourtant interessante. C'est une véritable symphonie de couleurs.
C'est aussi dans ce village que l'on peut admirer la lagune verte appelée Charco verde, Charco de los Clicos ou Lago de los Clicos . La couleur verte de la lagune s'explique par la présence en grande quantité d'organismes végétaux en suspension et par la salinité très élevée de l'eau. Elle dépasse celle de la Mer Morte.
La lagune, longue de 150 m, est coincée entre une plage de sable noir et des falaises noires, rouges et jaunes d'un volcan dont la moitié du cratère est engloutie dans l'océan. Le site est superbe autant par la nature des éléments que par leurs couleurs.
Dans un univers chaotique de laves pétrifiées, l'océan s'engouffre avec fracas dans une petite baie au fond de laquelle se trouvent deux grottes voûtées séparées par un pilier naturel. Quelques petits sentiers parcourent l'endroit et un escalier permet d'accéder à un balcon offrant une vue saisissante sur les éléments déchaînés. Ce sont
Los Hervideros (les Sources bouillonnantes)
Par ailleurs, la vue vers la Montaña Bermeja, le Pico Redondo et les autres volcans aux couleurs rougeâtres situés au nord est superbe.
A quelques kilomètres de là, les salines de Janubio, sont les plus étendues des Îles Canaries et constituent un paysage humain d'une grande valeur architecturale et culturelle. De nos jours, elles continuent de produire l'or blanc qui a été essentiel à l'économie de l'île jusqu'à quelques décennies seulement. Elles se trouvent dans une lagune créée par une éruption volcanique qui a été à l'origine d'une barrière de lave qui fait face à la mer. Ce lieu nous parle de l'effort des habitants de Lanzarote pour transformer le milieu afin d'arriver à leurs fins. L'architecture des salines est ainsi, un exemple de ténacité et d'enracinement à la terre, où le métier a été transmis de père en fils, génération après génération.
Quelques tufs se dressent ça et lá.
qui, balayées par le vent, se tranforment en bonzai...
les plantes grasses prennent place...
et, en un rien de temps , quelques siècles, c'est une explosion de couleurs.
"Jameos", est un mot issu du dialecte indigène originel et signifie grotte, bulle.
Les Jameos del Agua sont les parties d'une section d'un conduit volcanique de 6 km de long, appelé parfois tunnel de l'Atlantide, qui part du Volcan de la Corona et qui va jusqu'à la mer.
C'est à proximité du volcan de La Corona que se trouve le Mirador del Rio, autre espace aménagé par Cesar Manrique. Ce belvédère naturel affre des vues imprenables sur l'ensemble de l'île mais surtout sur La Graciosa.
Lanzarote c'est aussi une multitude de plages paradisiaques.
Parmi les plus fréquentées, au sud de Lanzarote, la plage de Papagayo est le résultat d’un cratère d’effondrement s’ouvrant vers l’océan. Cette plage de sable fin s’inscrit dans un site séduisant d’environ 120 m de long, elle est protégée des vents par le relief volcanique qui la borde.
Depuis les falaises on devine parfaitement l'île voisine de Fuerteventura.
Au nord de l'ìle ce sont les Caletones de Orzola, une succession de criques aux eaux peu profondes qui nous offrent des contrastes fabuleux entre la roche noire volcanique, le sable blanc et les eaux turqoises. De toute beauté. De nombreux "socos" ont été construit au fil du temps par les habitués ce qui permet de s'abriter des vents parfois un peu forts
Bref, un séjour bien agréable et ce, malgré quelques préoccupations de santé.
Surnommée l’île rouge, Fuerteventura se trouve dans les Canaries orientales, au sud de Lanzarote. La terre est aride, peu cultivée. Les petites maisons blanches et carrées de Fuerteventura vous rappelleront l’Afrique, très proche, à peine 100 km.
Alors que sa côte est bordée de quelques-unes des plus belles plages d’Europe, l’intérieur de cette île des Canaries est fait de pierre et de roche, en raison de sa longue histoire d’éruptions volcaniques.
L'immensité de son paysage volcanique et la pureté de ses plages ne sont pas non plus passées inaperçues pour l'UNESCO qui a déclaré toute l'île Réserve de la Biosphère en 2009.
Tout près de Lajares, une série de volcans alignés connus sous le nom « Volcanes del Bayugo ». Calderón Hondo fait partie de cet alignement et nous offre une balade facile autour d’un volcan qui semble sortir de nulle part, puisqu’isolé dans un secteur quasi tout plat. C’est un des mieux conservés et à son sommet un mirador permet d’observer le cratère de 70 m de profondeur.
Tout près de La Oliva, les anciens aborigènes de Fuerteventura considéraient Tindaya comme une montagne sacrée à laquelle ils attribuaient également des propriétés magiques, comme le montrent les plus de 300 gravures d'une grande valeur archéologique qui s'y trouvent. Cette montagne solitaire de 400 mètres d'altitude, que le temps a sculptée, dénote dans ce paysage aride et plat, typique de Fuerteventura.
Dans ce paysage désertique, un Barranco retient toute notre attention, le Barranco de los Encantados : Dunes fossiles sculptées par l’eau et modelées par le vent. 4 km de sentier facile qui termine à la plage d’Esquinzo.
Los Lobos est une petite île située à seulement 2 km au Nord de Fuerteventura. Elle se trouve entre les îles Fuerteventura et Lanzarote. On l'observe facilement depuis Corralejo. Cette île est protégée par un Parc naturel. On peut la rejoindre en empruntant soi-même une navette au départ de Corralejo. Des sentiers permettent de parcourir l'île Los Lobos. Quelques plages sont accessibles et la baignade y est autorisée.
La route secondaire FV30, vraisemblablement la plus belle de l’île, passe à côté du point de vue Morro Velosa. Situé à 650 m d'altitude, ce point offre une vue sur la plaine aride de l'île.
Non loin de là le pittoresque village de Betancuria, classé parmi les « Plus beaux Villages d’Espagne ». Son nom vient du Normand Jean de Bethencourt, conquérant des Iles Canaries au début du XVe siècle pour le compte du Roi de Castille. Nommé "Roi des Canaries", il fonde la ville en 1404 et en fait la capitale de Fuerteventura.
En poursuivant la route on accède à Ajuy, un
petit village paisible d'une centaine d'habitants où les maisons blanches
mènent à une plage de sable noir. Mais les lieux sont surtout connus pour les
falaises et les grottes qu'ont formées deux ravins au nord de la ville.
Au sud de l’ìle, le phare de la punta de Jandia est un joli bout du monde, sacrément aride, limite désertique, avec un petit village attenant, quelques caravanes et une ambiance roots au possible.
Avant d’y arriver, un léger détour par la Pared. La ville en elle-même n’a pas grand intérêt. On vient ici pour les deux belles plages en bordure de falaise, jouxtées à la péninsule de Jandia et toutes deux séparées par une belle coulée volcanique. Les deux plages sont très prisées des surfeurs.
El Cotillo est un charmant village entouré de magnifiques plages. Près du joli Phare « El Toston » des cuvettes aux eaux turquoises et cristallines, entourées de roches volcaniques.
Depuis El Cotillo, un conseil rejoindre Corralejo par une piste carrossable de 20km bordée de plages sauvages, avec le succulent village de Maranicho.
La nature offre souvent de belles surprises, mais ce n'est pas tous les jours que l'on peut tomber sur une plage recouverte... de Pop-corn ! Il s'agit en réalité de coraux. Le nom de cette plage, Popcorn beach.
Sur la côte ouest se trouve aussi le petit village de “Los Molinos”, une zone estivale pour les habitants de l’île, où ils ont édifié des modestes maisons et où il fait vraiment bon vivre.
L’île de Fuerteventura est également connue pour sa vaste quantité de dunes de sable doré. Le Parc naturel de Corralejo est de toute beauté ! D'une part, on aperçoit les dunes de sable très claires qui forment un mini désert, et d'autre part, de magnifiques plages aux eaux turquoises. Appelé " El Jable", ce mini désert fait 8 km x 2,5 km.
Les dunes sont principalement d'origine organique car elles sont proviennent de la désintégration et de la pulvérisation de coquillages de mollusques et d'autres organismes marins à squelette externe.
En famille
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