Perú




Lima – Huaraz

Huaraz -Yungay (terremoto)- laguna de Llangunaco – Huaraz

Huaraz - Monterrey  -Huaraz

Huaraz – Lima

Visite Lima

Lima – Arequipa (avion)

Arequipa – Chivay – Cañon del Colca

Trek dans la vallée Ghivay- Yanque – Ichupampa – Maca et retour bus

Chivay – Mirador Cruz del condor – Chivay – Arequipa

Arequipa aeropuerto ( Terremoto) – Juliaca – Silistani  Lago Umayo – Puno

Puno – Lago Titicaca ( îles flottantes Uros – Amantani

Amantani – Taquile- Puno

Puno  -  Altiplano – Raqchi – Cusco

Cusco – Tarawasi – Mollepata et trek




















Texte du titre




Huaraz et la cordillère blanche.


L'Himalaya péruvien : des montagnes, des glaciers, dont le plus haut le Huascaran s'élève à 6.768m d'altitude. C'est la Cordillera Blanca et la Cordillera Negra (Cordillère Noire), chaînes de montagnes imposantes et splendides qui forment cette vallée et offrant ainsi des paysages d'une beauté naturelle incroyable.






Les lagunes de Llanganuco ne sont (si l'on peut dire) qu'à 4000m d'altitude. On y trouve une végétation interessante et en particulier une variété d'arbre sans écorce qui ne pousse qu'à cette altitude . La traditionnelle écorce est remplacée par une sorte de pelure d'oignon.


Arbre sans écorce

La "Très Noble et Généreuse Ville de Huaraz" et "Capitale de l'Amitié Internationale" se localise dans la partie centrale de la Cordillère des Andes péruvienne (400 km de Lima par route), au centre du département de Ancash, sur la rive droite de la rivière Santa (3052 m) dans la vallée Callejón de Huaylas.















Arequipa

 
Située à 2300 mètres d’altitude, Arequipa est dominée par plusieurs volcans dont le Misti (5822 mètres) au cône parfait et la chaîne du Chachani (6075 mètres). Fondée en 1540 par les espagnols, c’est aujourd’hui la deuxième agglomération urbaine du Pérou et le principal foyer intellectuel du pays. Ses maisons de pierre volcanique d’un blanc étincelant (sillar) lui ont valu le surnom de « ville blanche ».


Sur la place d'armes, la cathédrale

Comida Quechua






Au cœur de la ville,  le couvent de Santa Catalina, véritable citadelle construite comme une ville dans la ville. C’est un dédale de patios, de cloîtres ornés de fresques, de maisons particulières, de bâtiments monastiques séparés par de véritables rues bâties en sillar coloré de couleur ocre jaune et bleu.





C'est probablement le plus grand couvent au monde. 450 nonnes ont vécu là . Par tradition, la seconde fille d’un couple aisé devait entrer au couvent pour y vivre dans la chasteté et la pauvreté. En réalité, les nones vivaient là avec leurs servantes (4 ou 5) et avaient le droit d’inviter des musiciens, d’organiser des fêtes et maintenaient donc le style de vie qu’elles avaient eu avant de rentrer au monastère











 Vers le "Cañon del Colca"


D’Arequipa, la route vers Chivay contourne la chaîne des volcans du Chachani pour monter en direction de la réserve d’Aguada Blanca, un haut plateau situé à une altitude de 3850 mètres. C’est le domaine de la pampa, immense étendue désertique où vivent les alpagas, les lamas domestiques et les vigognes.

Volcan "Chachani"

Une halte à un carrefour routier près de Vizcachani (4150 mètres) permet un premier contact avec les habitants qui vendent leur production artisanale. Les volcans du Chachani, le Misti et Pichu Pichu tranchent avec l’immense plateau désertique.

Fillette et son alpaga


Lamas domestiques


Vicugna vicugna

Les vigognes ne peuvent se reproduire qu'en liberté, les troupeaux appartiennent à un village, et ils sont marqués. Les paysans ne peuvent tondre les vigognes qu'une fois tous les 2 ans. La laine de vigogne est très contrôlée et est excessivement chère. En fait c'est hors de prix !


Après Vizcachani, le paysage s’élève encore tout en devenant plus vert et moins aride avec d’ailleurs des marécages abritant de nombreuses espèces d’oiseaux, et c’est en approchant du canyon de Colca que la route franchit un col à 4900 mètres d’altitude.





 La route redescendra ensuite vers Chivay (à 3700 mètres seulement!!!), point de départ vers le cañon del colca.




Repas au marché










Ce qui fascine en particulier, et qui en fait un lieu unique, ce sont les milliers d'hectares de terrasses (andenes) harmonieusement dessinées et sculptées dans la montagne par les indiens Colluhuas, une civilisation de 1000 ans plus ancienne que celle des Incas.










Des banques de semences à l'abri des envahisseurs




Le Canyon de Colca, long de plus de 100kms et profond de 3400 m, était autrefois considéré comme le canyon le plus profond du monde. Toutefois, il a été démontré depuis qu'un canyon voisin, le Canyon de Cotahuasi, était encore plus profond (3535 m). Son point culminant est à 4350 m d'altitude et on trouve la rivière de Colca dans la vallée.



De nombreux petits villages jalonnent les rives du cañon. Tous furent construits par les espagnols et ceci pour plusieurs raisons : Controler les Indiens, les convertir plus facilement au Catholiscisme, les contraindre à payer des impots, avoir de la main d'oeuvre pour le travail dans les mines



Comment voter?














Région du lac Titicaca






La nécropole de Sillustani située au sommet d'une colline occupe la presqu'île du lac Umayo à une trentaine de kilomètres au Nord-Ouest de Puno. On y découvre d'étranges tours funéraires appelées Chullpas édifiées pour accueillir les momies des nobles Colla
 (Les Colla étaient un peuple guerrier qui dominait la région du lac Titicaca avant l'arrivée des Incas). 


Maison traditionnelle de la zone







Puno, capitale de l'altiplano Péruvien, située à 3827 mètres d'altitude est la dernière ville importante avant la frontière bolivienne et sa capitale La-Paz.  C’est aussi le point de passage obligatoire vers le lac Titicaca.







Long de 170 kilomètres, le lac Titicaca, avec ses 3812 mètres d'altitude est le plus haut lac du monde ayant un trafic maritime. D'autre part, il sépare le Pérou de la Bolivie.
Le lac Titicaca tient son nom du rocher Titi Khar'ka (ce qui signifie en aymara « Roc du puma »), qui se situe sur l'Isla del Sol, véritable centre de la mythologie inca(Bolivie).
Les populations riveraines du lac sont des Quechuas et des Aymaras.





Les îles des Uros, du nom des indiens qui les habitaient, sont en fait des assemblages de roseaux. Tout est bâti avec cette plante très répandue dans la baie de Puno, du sol jusqu'aux murs et toits des habitations, tout comme les embarcations permettant les liaisons entre les îles. Les roseaux ont de plus une fonction alimentaire puisque leurs racines sont comestibles.







Un mode de vie traditionnel

Avec quelque modernisme...


Ecole à l'air libre..

et récital de chansonnettes internationales...

La "Totora" sert a tout..elle est même comestible



Mais on la brule losqu'elle devient trop envahissante





 Nous débarquons sur l’île d’Amantani. De forme circulaire, elle a une superficie de 9,28 km², et une population de 3 663 habitants.






Nous nous installerons dans notre famille d’accueil, dans une maison rustique, à peine confortable



et nous profitons de la tranquillité du lieu, avant l’heure du dîner, que nous aura préparé notre hôte, à base de produits cultivés sur l’île.






Une courte marche au milieu des terrasses agricoles jusqu’au sommet sacré de Pachatata (Terre Père), d’où nous jouissons d’une vue panoramique sur le lac, l’île et le sommet voisin de Pachamama (Terre Mère).








Après une merveilleuse nuit dans ce havre de paix, sans bruit ni électricité sans eau courante non plus et les toilettes…au fond du jardin, nous continuons notre route vers l'île de Taquile, juste en face de celle d'Amantani.


Les hommes tricotent leur propre bonnet



Taquile, 757 familles (environ 3 500 habitants). Les habitants y vivent en autonomie, notamment grâce à l'agriculture et au tissage de la laine. Ils vendent de multiples vêtements en laine d'alpaga, et gèrent eux-mêmes toutes les activités liées au tourisme tout en essayant de protéger leur mode de vie authentique.






Les habitants de Taquile vivent toujours en respectant leurs traditions ancestrales, et s’habillent de magnifiques costumes traditionnels colorés, à la symbolique importante, un code strict en fonction du statut social et de la situation familiale.

Bonnet rouge pour les célibataires, rouge et blanc pour les mariès.





De Puno à Cusco, 390 kms



Paysages arides de l’altiplano péruvien (une sorte de toundra), mais grandioses, et une route qui monte jusqu’à  La Raya, le point culminant de notre trajet, à 4335 mètres d'altitude.





En descendant vers Cusco le paysage change, devient plus hospitalier, la végétation fait sa réapparition et deviendrait presque luxuriante aux abords de Raqchi.( Nous sommes encore à 210 km de Cusco)







Raqchi est un site inca très important ( tant religieux qu'administratif),  car on y trouve des choses qu'on ne voit dans aucun autre site inca (altitude 3500m)
Il est composé d'un bâtiment principal dédié au dieu créateur Wiracocha, d'habitations très bien alignées réservées aux prêtres et de réserves de stockages.



156 qolgas sont répétoriées sur le site

Les Qolqas centre de stockage des denrées alimentaires, de forme circulaire de 8m de diamètre étaient recouvertes d'un toit de paille, elles étaient faites de pierres volcaniques assemblées par du mortier. Le climat de Raqchi permettaient une longue conservation des aliments, en particulier des pommes de terre déshydratées








Il semble que le site servait de douane et de centre de stockage des denrées alimentaires, car situé à la frontière de deux grandes régions. Nous pénétrons en effet dans la région de Cusco.