A la pointe sud de la corse, installée sur son promontoire rocheux de calcaire blanc sculpté par le vent et les embruns, cette cité sentinelle surplombe de près de 70 mètres de haut l'étroit passage maritime des Bouches de Bonifacio. De la mer, la ville haute donne le vertige
Profitant du soleil matinal rasant, unee promenade à l’extérieur
de la ville s’impose. On passe à proximité proximité des deux immenses blocs de calcaire
qui se sont détachés de la falaise avec l'érosion. Le plus petit des deux est
appelé le « Grain de Sable » ou le « Diu Grossu », le plus grand est nommé « La
galère ».et en continuant la balade on apprécie le tracé sinueux qui
s'engouffre dans le maquis. Un labyrinthe naturel et magnifique !
La porte de Gênes. Seule entrée de Bonifacio jusqu'au XIXe
siècle, elle fut munie d'un pont-levis en 1598, avec un système d'ouverture par
contrepoids que l'on peut toujours observer aujourd'hui.
Les rues sont étroites et bordées de hautes maisons présentant à leur entrée des escaliers immenses et abruptes, vestiges des anciennes échelles amovibles qui permettaient de se protéger des envahisseurs. Vous l'avez compris, vous venez de pénétrer dans une cité médiévale.
D’étranges arcs-boutants relient les maisons entre elles. C’est
un réseau de gouttières destiné dans le passé à récupérer les eaux de pluie
pour les conduire vers des citernes.
L'escalier du roi
d'Aragon comprend 187 marches taillées dans la falaise et descend à pic
jusqu'à la mer. Niché dans une faille naturelle, la légende raconte qu'il a été
construit en une seule nuit par les troupes du roi d'Aragon au cours du siège
de Bonifacio de 1420. Il est plus probable qu'il ait été creusé sur une durée
plus longue par les moines franciscains pour accéder à une source d'eau potable
située en bas de l'escalier.
Près de là, du haut du chemin de ronde, la vue sur l'entrée du port est favorable à la méditation.