Sinaï 2019

Durant ce séjour au Sinaï, (le 5eme) rencontre avec de nouveaux poissons. A chaque immersion ce sont de nouvelles rencontres, le clou de cette année étant sans aucun doute la chance de pouvoir nager durant de longues minutes, et durant 2 jours avec une superbe tortue.


 

Autre nouvelle expérience, passer une nuit dans le désert en compagnie de Hemid et son jeune fils Amsla, Youssef et le chamelier.

Certes, les paysages n'ont pas le fabuleux des canyons, mais l'expérience restera inoubliable.

   
C'est à Abu Galum que nous faisons notre première halte, l’occasion de constater la simplicité dans laquelle vivent les Bédouins. On y prépare pour nous 2 dromadaires (1 seule bosse), ils seront chargés de transporter tout notre matériel dés que le terrain deviendra inaccessible aux véhicules motorisés.




C'est derrière ce rideau de montagnes que nous crapahuterons, et les premiers kilomètres
, le travail d'approche se fera avec une de ces increvables Toyota. Nous sommes déjà loin du monde civilisé, mais encore connectés. 


 







Première halte, la piste s'achève, il nous faut attendre nos "sherpas" et nous en profitons pour prendre quelques forces, à l'ombre et à l'abri du vent que nous offre cette paroi rocheuse.











Le moment est venu d'entamer notre rando pédestre, et Hemid nous donne les dernières consignes.



Le chamelier arrime soigneusement notre barda, l'équilibre de la charge étant primordial.
 
 



Hemid implore les dieux ( au fond en parlant avec lui, nous avons le même) afin que notre périple se passe sans encombres...vœux exaucés.




Et c'est parti pour une rando courte, 3 heures environ, mais au cœur du désert, et je n'ose même pas imaginer à quoi cela peut ressembler au beau milieu de juillet...nous sommes début mars et il fait déjà bien chaud.










Une excursion dans un autre univers où le temps s'arrête et où tous nos repères habituels s'évanouissent pour faire place à une nouvelle réalité intérieure. Marcher en silence dans le désert est une des plus hautes formes de méditation qui existe.
 






















Après un passage plus étroit et parfois compliqué pour les canidés,la piste s'élargit et nous conduit à une nouvelle vallée, Wadi Udba. Au lointain on devine un oasis, sans aucun doute Bir Uqdda.
Il y a 20 ans ce lieu de rencontre et d'échanges entre chameliers était fameux grâce à l'unique source d'eau potable de la région.







C'est là que nous installerons notre camp, au milieu des ruines, et Hamid, en parfais connaisseur cherche l'endroit idéal, celui qui nous abritera du vent. Ces vieux murs feront l'affaire.












Les dromadaires sont libérés et l'on s'affaire à ramasser des branches mortes qui alimenteront notre feu. Nous sommes en plein désert, et on entend le silence.











L`odeur du feu attiré les deux uniques habitants de cette vallée fantôme. L'un d'eux se présente avec , dans une main, des herbes aux pouvoirs magiques, et dans l'autre un drôle d'instrument fait de bois et d'un vieux bidon d'essence rouillé.








Un dîner Bédouin, en compagnie d'un musicien traditionnel, sous le ciel clair et parsemé de millions d’étoiles est une experience totalement inoubliable.






Après une nuit passée à la belle étoile, pas si fraîche que prévue, le choix du vieux mur protecteur s`étant avérée bien efficace, il est venu le moment de songer au retour vers la civilisation.

Au fond de la vallée, nous abandonnerons les porteurs qui emprunterons la piste aller. Quand à nous, nous gagnerons les hauteurs sur un chemin plus escarpé, á la découverte de nouveaux paysages.





















 

Notre périple prend fin, un peu trop court à mon avis, une expérience à répéter sans le moindre doute. De retour à Ras Abu Galum nous retrouvons nos amis les poissons et partagerons un moment avec un champion local de Kit-surf. 









 
Mais qui sont les Bédouins?

 Le paysage rugueux du désert du Sinaï est la patrie des Bédouins. Bédouin signifie habitant du désert.Originairement nomades, ils ont changés avec le temps et maintenant beaucoup vivent à et autour de Dahab. Les Bédouins de la région de Dahab sont appelés Muzeina et jouent un rôle important dans la région. Les Bedouins donnent à Dahab son atmosphère unique et reposante.

 Et le désert du Sinaï appartient aux Bédouins. Environ soixante-dix mille Bédouins y vivent, répartis en une trentaine de tribus, avec leurs « anciens » et leurs chefs de clan qui prennent les décisions importantes. Beaucoup de Bédouins sont encore nomades et vivent comme ils le faisaient il y a des milliers d'années. Sans eau courante, sans électricité, sans téléphones, sans télévisions... Plusieurs ne possèdent en fait que leurs dromadaires, leurs vêtements, quelques ustensiles et outils, ainsi que leurs tentes. Mais la tendance est à la sédentarisation, et le mode de vie traditionnel subit l'influence du tourisme.









Les Bédouins sont musulmans et parlent arabe, parfois aussi hébreu. Ils n’ont généralement pas eu l’occasion d’aller à l'école, mais peuvent souvent parler un anglais qu'ils ont appris avec les touristes. J'ai été étonné de voir que plusieurs Bédouins sont sourds et muets. Cette réalité s'explique par le fait que les Bédouins pratiquent l'endogamie : le mariage entre membres de la même tribu exclusivement. 

Traditionnellement, les dromadaires sont les principaux animaux élevés par les bédouins. Leurs particularités physiologiques, excellente adaptation aux milieux désertiques, les rendent particulièrement appréciables pour les Bédouins, qui les élèvent avec beaucoup de soin.
Les chameaux sont utilisés comme animaux de monte ou de bât. Les Bédouins en tirent également des ressources telles que le lait ou la viande des petits, ce qui donne une plus grande valeur aux femelles, ou encore la laine. C' est l’animal le plus prestigieux du cheptel bédouin.










La reconversion tourisme ne fait aucun doute. Si cela permet de maintenir un cheptel, et une forme de vie, ça éloigne malheureusement les enfants de l'école.




1 commentaire:

  1. Precioso Pierre me ha encantado. Oso polita. 😘😘😘🐪🔥👍👏👏👏😉

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