La Corse est grisante : un mélange de
rocaille et de volupté, d’austérité et de parfums d’île
lointaine.
L'île de Beauté ne
doit pas son nom au hasard. Entourée par la mer Méditerranée, vous
y découvrirez des paysages splendides et uniques au monde, mêlant
mer et montagnes, plages et forêts, rivières et maquis
Bastia
Vielles ruelles de Bastia
Le cap Corse, une terre au coeur de la mer.
Cette longue péninsule étroite qui s'avance dans la Méditerranée, tout au nord de la Corse, cultive comme un sentiment d'insularité. Mer et reliefs s'imbriquent étroitement comme peut-être nulle part en Corse. Le cap Corse est un pays de vent, de hameaux, de petits ports et de paysages rugueux.
San Martinu di Lota, une halte bien agréable avec de superbes vues sur les villages haut-perchés et la mer en contrebas
Figarella
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Mandriale
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Porte
d’entrée du Cap Corse, Erbalunga
est un joli village qui plonge dans la mer. Ce petit port de pêche,
réputé pour être l’un des plus belles marines de Corse, aurait
inspiré de nombreux artistes. Entre sa tour génoise, ses maisons
aux façades délavées et ses ruelles escarpées, il faut dire que
l’ensemble a du caractère !
Un peu plus loin, Porticciolo (le petit port) et sa pêche traditionnelle. C'est ici, qu'un chantier naval armait des navires pour l'Amérique.
Plus
au nord, le
moulin Mattei.
Récemment rénové, il est le dernier debout des nombreux moulins à
vent qui parsemaient le Cap Corse autrefois. Située en hauteur, il
offre un somptueux panorama sur la région et la mer, et encontrebas
le petit port de Centuri
qui, avec ses rues pavées, ses bateaux colorés et ses petites
maisons pittoresques aux toits de loze, est bourré de charme.
La
crique de Centuri, lieu de baignade par excellence
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La corse se visite par terre, sur des routes sinueuses, étroites et pentues, le plus souvent ombragées
Non loin du joli village de
Zonza, les aiguilles de Bavella constituent l’un des paysages
emblématiques de “l’île de beauté”. La grande paroi rocheuse
à l’arête déchiquetée domine une immense forêt
de pins odorants. Un symbole de la Corse, somptueuse et sauvage
Une immense forêt de pins odorants...
et le fameux "Trou de la Bombe".
A quelques kilomètres de là, dans la forêt de l'Ospedale, une spectaculaire cascade de 60 mètres de haut, la cascade de Piscia di Gallo. Et en chemin, trempette dans les vasques rafraichissantes.
Autre excursion terrestre, le village de Piana et ses calanques.
Ce village domine le Golfe de Porto. Il est classé parmi les « plus beaux villages de France.
Ce
site, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, est vraiment d’une
incroyable beauté ! Il en est difficile de trouver les mots justes
pour le décrire. Guy de Maupassant, lui, avait plutôt bien
choisis les siens :
« C’étaient
des pics, des colonnes, des clochetons, des figures surprenantes,
modelées par le temps, le vent rongeur et la brume de mer. Hauts de
trois cent mètres, minces, ronds, tordus, crochus, difformes,
imprévus, fantastiques, ces surprenants rochers semblaient des
arbres, des plantes, des bêtes, des monuments, des hommes, des
moines en robe, des diables cornus, des oiseaux démesurés, tout un
peuple monstrueux, une ménagerie de cauchemar pétrifiée par le
vouloir de quelque dieu extravagant ».
Randonner
au coeur des calanques
c’est une expérience magique ! Rien de mieux que la marche pour
s’enfoncer au coeur des calanques et admirer au plus près ces
roches sculptées par l’érosion !
L'ancien sentier muletier de Piana-Ota est un chemin dallé, soutenu par un magnifique mur de pierres sèches et peut être considéré comme exceptionnel par la qualité de l'ouvrage. Il était la voie de passage obligé de ceux qui, à dos de mulets, se rendaient de Piana vers Porto et Ota au début du XIXème siècle,
Entre roches roses et maquis, le château fort, autre petite randonnée mène à un promontoire rocher d’où la vue sur le Golfe de Porto est sublime ! Les calanques d’un côté, la mer de l’autre… On ne sait plus ou donner de la tête.
Mais la Corse doit aussi se visiter par mer, afin d'apprécier sa côte escarpée et ses criques difficilement accessibles par voie terrestre.
Bonifacio et ses falaises tout d'abord.C’est sans doute la ville la
plus touristique de Corse, et sans doute aussi la plus spectaculaire.
Elle est construite sur une étroite langue de terre. D’un côté
un port charmant, de l’autre : 60 mètres de falaises
blanches qui tombent à pic dans la Méditerranée.
A quelques encablures de Bonifacio, tout au bout de la France, l'archipel des Lavezzi, un lieu naturel d'exception
Ce groupe d’îlots et de rochers granitiques, face à la Sardaigne, est une agréable excursion à faire en bateau.Mais faiseons route maintenant vers la merveille des merveilles, la réserve naturelle de Scandola, un parc maturel extraordinairement préservé, classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Il n’est d’ailleurs accessible que par la mer.
La réserve de Scandola doit son aspect inimitable à des falaises de porphyre rose, qui tranchent avec le bleu de la mer et le vert des forêts de pins. C’est un lieu protégé où il est interdit de plonger et de jeter l’ancre. Ici, vous serez au cœur de la nature, loin de tout, et pourrez admirer l’un des trésors de la Corse.
Véritable vitrine
géologique, le site de Scandola correspond
à la partie émergée d’un ancien complexe
volcanique partiellement effondré
en mer. On y trouve une grande diversité de roches
volcaniques ainsi que des formations liées aux
éruptions : lahars, pyroclastites,
orgues rhyolitiques.
Depuis longtemps, je suis fasciné par les beautés naturelles, à mon sens le plus beau des musées du monde, mais là, c'est un choc tant les formes et les couleurs semblent irréelles.....et pourtant...ça c'est Scandola. Mais les calanques de Piana, croisées en chemin, n'ont rien à leur envier.
C'est içi que tout commence, peu avant de croiser les calanques de Piana. Les couleurs changent soudainement et le vrai spectacle débute.
L'ìle de Cargalo |
Orgues rhyolitiques |
Notre voyage prend fin, il faut rejoindre l'aéroport de Bastia mais une drnière halte s'impose à Corte.
Corte
qui occupe une position centrale dans l’île est la capitale
historique et culturelle de la Corse. La « cité paoline » fut en
effet choisie par Pascal Paoli comme capitale de la Corse
indépendante (entre 1755 et 1769).
Souvenirs de famille
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